mardi 4 mai 2010

Les valeurs

De la modernité à la post modernité, les questions relatives à la moralité et en l’occurrence à la responsabilité ne cessent de susciter des interrogations au sein des structures éducatives telles que la famille, l’église et l’école. Cette problématique de l’éducation à la responsabilité sera revisitée par des pédagogues, philosophes, moralistes, éducateurs et même par les politiques. Depuis le Siècle des Lumières jusqu’à notre époque, toute recherche met à son point focal le sens de l’humain auquel est reconnu les valeurs de dignité, égalité et liberté. Avec cette même modernité, l’homme devient son propre maître pouvant se réaliser et se conduire par lui-même. Kant pense qu’avec la raison, l’homme est capable de sortir et de se défaire des chaines de l’ignorance dans lesquels nous croupissons. Ainsi, il ne s’agit plus de répéter indéfiniment des principes énoncés par d’autres mais d’apprendre soi-même à penser. C'est-à-dire développer l’esprit critique. Cependant, l’exaltation de cette raison n’est plus seulement bénéfique pour l’homme mais devient le lieu du dévoilement de l’inhumanité qui réside en l’homme. Pour notre monde, ni la religion ni la morale et moins encore la tradition ne peuvent être des repères. Car les mutations observées dans notre monde fragilisent les relations humaines. On observe par exemple le phénomène des familles reconstituées qui a pour fondement la crise du sens de l’humain, crise de la sexualité, crise de la moralité et crise de l’éducation. En voulant rompre avec la tradition, la modernité croyait construire de nouvelles valeurs qui amélioreraient l’existence humaine. Mais le constat fait est celui de la dérive, car les rapports interhumains sont de plus en plus faussés et ainsi, l’homme devient effectivement une menace pour lui même. Dans cette situation que faire ? La réponse évidente est le retour imminent aux valeurs qui mettraient en considération l’autre dans les rapports quotidiens. Pour convaincre plus d’un à ce retour, nous proposons une relecture de la Déclaration Des Droits de l’Homme qui milite en faveur du respect de la dignité de la personne humaine sur lesquels notre auteur a œuvré. On constate cependant que ce respect de la personne n’est pas toujours patent dans les rapports au quotidien.

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